Un chercheur renommé laisse un don en héritage

Le D^r John McNeill veut donner au suivant. Comme il entretient une relation de longue date avec Cœur + AVC, il a décidé de nommer la fondation bénéficiaire de son régime d’épargne enregistré. Ce don en héritage servira à soutenir les jeunes chercheurs qui se trouvent dans la même situation que lui il y a 50 ans.

C’est en 1971 que John a accepté un poste de professeur agrégé en sciences pharmaceutiques à l’Université de la Colombie-Britannique; une décision qui a surpris son épouse, Sharon.

« Ma femme ne pensait pas que j’accepterais un jour un emploi au Canada, notamment parce que les salaires étaient moins élevés », dit-il. John faisait alors partie du corps professoral de l’Université de l’État du Michigan, bien qu’il soit d’origine canadienne et qu’il ait grandi en Alberta et au Manitoba.

Il se souvient d’avoir fait le trajet du Michigan à Vancouver en voiture : « Nous sommes partis avec deux voitures et nous n’avions même pas quitté l’État lorsque l’une d’elles est tombée en panne. Nous avons poursuivi notre route avec une seule voiture. Heureusement, nous avons survécu à tout cela! »

Une fois que John est arrivé au Canada avec sa famille, il a commencé à demander des subventions de recherche. « J’étais relativement jeune, avec une réputation à bâtir ». Mais à sa grande surprise, il a reçu sa première subvention de Cœur + AVC. « J’ai été vraiment touché et honoré d’obtenir une subvention la première fois que j’en faisais la demande, en plus d’être invité à siéger au comité local. » 

Sa famille s’est rapidement impliquée auprès de Cœur + AVC à titre bénévole. Sharon a fait du porte-à-porte pendant que leurs deux filles participaient à Sautons en cœur et à diverses activités de collecte de fonds. John est devenu porte-parole et a fini par se joindre au conseil d’administration de la Colombie-Britannique et du Yukon, tout en poursuivant ses recherches.

« Au départ, la relation avec Cœur + AVC était simple : aidez-moi, et je vais vous aider. Mais ensuite, j’ai vraiment pris goût à ce travail, se souvient John. C’était très enrichissant, et les gens l’appréciaient. »

En laboratoire, les recherches de John portaient sur l’effet des médicaments sur le cœur, en particulier chez les diabétiques, ainsi que sur le lien entre les médicaments cardiovasculaires et l’hypotension artérielle. « Nous avons découvert beaucoup de choses. Les gens continuent d’utiliser nos idées et de travailler sur ce projet. »

À mesure que John bâtissait sa réputation à titre d’un des plus éminents chercheurs dans le domaine pharmaceutique au Canada, soutenu par de nouvelles subventions versées par Cœur + AVC au fil des ans, il développait également les talents de nombreux jeunes scientifiques. « C’est vraiment gratifiant d’avoir formé des gens et de les voir maintenant, partout dans le monde, poursuivre leur travail. Et la plupart d’entre eux restent en contact avec moi. »

L’un de ces jeunes chercheurs était le D^r Tony Hebden, qui s’est joint au laboratoire de John comme boursier postdoctoral dans les années 1980.

Le mentorat de John l’a aidé à progresser en tant que scientifique et à produire des recherches significatives, affirme Tony, qui a maintenant pris sa retraite d’une carrière de dirigeant pharmaceutique aux États-Unis. « J’ai pu observer comment les résultats de recherche de scientifiques visionnaires comme John McNeill ont pu être utilisés pour mettre au point des médicaments visant à améliorer la qualité de vie. » 

Tony admet qu’il s’est inspiré de John pour donner des conseils à son équipe. « Il m’arrivait de sourire en me rendant compte que je ne faisais que répéter ce qu’un homme très sage m’avait dit 30 ans plus tôt. »

La décision de laisser un don en héritage à Cœur + AVC a été facile à prendre pour John, qui a été nommé membre de l’Ordre du Canada en 2020. « Il m’a semblé que c’était une bonne chose à faire et que cet héritage permettra, je l’espère, d’entreprendre des travaux que d’autres personnes pourront poursuivre. » 

Le don laissé en héritage par John lui permettra de perpétuer sa passion pour la recherche et l’éducation, en soutenant des bourses pour les chercheurs en début de carrière. Ces bourses attireront les meilleurs talents, qui pourront protéger leur temps de recherche afin d’explorer de nouvelles façons de prévenir et de réduire les effets des maladies cardiovasculaires.

« Les maladies du cœur et les AVC sont une importante cause de malheur et de décès, affirme John. La médecine doit évoluer et nous avons besoin des meilleurs pour faire avancer la recherche, le traitement et le diagnostic. »

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