Reconnaître une crise cardiaque juste à temps

Sandra savait que les symptômes présentés par les femmes peuvent différer de ceux plus courants.
Sandra Thornton hugs her dog by a lake.

Sandra Thornton est heureuse d’avoir acquis des connaissances qui l’ont aidée à reconnaître les signes d’une crise cardiaque.

À 51 ans, Sandra Thornton avait une belle carrière dans le domaine des communications stratégiques. Ses enfants étaient adultes, et elle était nouvellement grand-mère. Bien qu’on ait diagnostiqué une maladie du cœur à sa mère à l’âge de 40 ans, Sandra ne se doutait pas que son risque d’être atteinte elle aussi d’une maladie du cœur était élevé.

Puis, un jour, Sandra croyait faire une indigestion.

« En tant que bénévole pour Cœur + AVC, j’avais appris les signes d’une crise cardiaque, se souvient-elle. J’avais notamment appris qu’ils se manifestent souvent différemment chez les femmes et les hommes. »

Elle a demandé à son mari de l’emmener à l’hôpital : cela a été la meilleure décision de sa vie. 

Des symptômes différents

Des examens ont révélé qu’une des artères coronaires de Sandra était obstruée à 90 %. Le personnel lui a mentionné que si elle n’avait pas reconnu les signes, elle aurait possiblement subi une violente crise cardiaque cette nuit-là.

Malgré les symptômes différents chez les femmes et les hommes, la plupart des travaux de recherche sur les maladies du cœur sont axés sur l’expérience des hommes, ce qui met la santé des femmes à risque. De nouveaux travaux indiquent maintenant que l’œstrogène influence la manière dont les maladies du cœur affectent les femmes, mais il y a encore beaucoup à apprendre à propos des symptômes et des traitements des maladies du cœur chez elles.

Doublement chanceuse

Sandra a aussi appris qu’elle est née avec une valvule bicuspide (deux valves) au lieu d’une valvule tricuspide (trois valves). Les médecins ont surveillé l’état de santé de son cœur pendant sept ans jusqu’à ce que son cardiologue lui dise qu’elle devait subir une opération afin de remplacer la valvule défectueuse.

Grâce à Cœur + AVC, sa vie a été prolongée à deux reprises!

Aujourd’hui, Sandra est une bénévole active auprès de la fondation. De plus, elle tire parti de son expérience vécue en tant que coprésidente du conseil de l’insuffisance cardiaque de Cœur + AVC. Il s’agit de l’un des six conseils qui nous aident à répondre aux questions les plus importantes concernant les maladies du cœur et l’AVC et à mettre en œuvre des solutions en matière de prévention, de traitement, de rétablissement et de politiques publiques.

Sandra se garde également occupée en passant davantage de temps à la campagne, où elle profite de la nature entourée de sa famille et de ses animaux de compagnie.