Cœur

Se relever devant l’adversité

Caroline ne voulait pas se laisser abattre par la maladie. Elle voulait la combattre. Et gagner.
Caroline Lavallée profitait tranquillement de sa soirée en jouant avec son chien. Soudainement, son cœur s’emballe. Ses battements cardiaques étaient si élevés qu’elle en a eu le souffle coupé. « J’ai paniqué. Je me demandais si j’allais mourir. » 
 
Malgré l’effet de surprise, ce n’était pas la première fois que le cœur de Caroline s’affolait. Un premier épisode avait eu lieu six ans plus tôt, sans diagnostic officiel.
 
Cette fois, le diagnostic tombe. Caroline est atteinte de tachycardie supraventriculaire, un trouble du rythme cardiaque qui fait battre le cœur dangereusement vite et augmente le risque d’AVC. « Mon cœur pouvait atteindre jusqu’à 220 battements par minute. Votre cœur bat un peu comme après avoir couru un sprint, mais sans avertissement et en étant au repos. C’est assez paniquant ! »
 
Votre cœur bat un peu comme après avoir couru un sprint, mais sans avertissement et en étant au repos.
Caroline Lavallée
Vivre dans la peur et l’angoisse

Caroline doit patienter trois mois avant d’avoir une intervention chirurgicale. Elle vit ces mois dans la peur, et est envahie de questions angoissantes.
 
En attente de l’intervention, Caroline n’est plus elle-même. Elle devient extrêmement prudente, alors qu’elle n’hésite habituellement jamais à partir à l’aventure. « Je diminuais l’intensité de mes activités sportives, comme la course et la randonnée, de peur de trop pousser mon cœur et qu’il m’arrive malheur. Je n’en parlais pas, mais j’analysais même la distance entre les chalets de location et l’hôpital, juste pour m’assurer que je pourrais m’y rendre à temps. »
 
Puis est venue l’ablation par cathéter, une intervention non invasive qui a permis de réparer son cœur et a changé sa vie. Caroline se sent mieux que jamais, adopte un mode de vie encore plus sain et reprend tranquillement la course, un kilomètre à la fois, jusqu’à devenir triathlonienne.

 
Caroline Lavallée court avec un dossard.
Caroline reprend lentement la course après sa chirurgie cardiaque.
 Caroline Lavallée porte une robe rouge et tient ses mains en forme de cœur.
Caroline lors d’une activité de Cœur + AVC
Caroline Lavallée regarde au loin après avoir frappé une balle de golf
Caroline aime jouer au golf, car c’est une autre façon de rester active.
Surmonter les obstacles

Ce parcours ne s’est pas fait du jour au lendemain et a été d’embûches, que Caroline a su surmonter avec courage. « Le jour où j’ai décidé de suivre un entraînement pour faire mon premier triathlon, j’ai consulté mon cardiologue pour savoir si mon cœur pourrait suivre le rythme. J’avais quelques inquiétudes, puisque je fais parfois des extrasystoles bénignes, qui me donnent l’impression que mon cœur s’arrête. Heureusement, mon cœur est très fort et j’ai obtenu le feu vert ! »
 
Caroline a d’ailleurs participé à plusieurs courses pour amasser des fonds pour Cœur + AVC et elle est devenue une bénévole passionnée pour l’organisation, offrant son expertise et partageant son histoire pour sensibiliser les gens. Elle siège actuellement au conseil d’administration de Cœur + AVC.
 
De plus, Caroline s’est assurée que son engagement envers la recherche sur les maladies du cœur lui survivra, en faisant un don planifié à Cœur + AVC dans son testament.

« C’est grâce à Cœur + AVC que j’ai recommencé l’activité physique. Je ne voulais pas me laisser abattre et mettre le genou parterre devant la maladie. Je voulais la combattre. Et j’ai gagné, parce que je suis de ces personnes qui veulent gagner! »