Journal d’un démarcheur du Mois du cœur

Suivons Rich Mingus, démarcheur de la Fondation, sur son parcours rempli de hauts, de bas… et de paillassons effrontés!

Tous les mois de février, plus de 77 000 bénévoles de la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC d’un océan à l’autre frappent aux portes de leur quartier pour amasser des dons qui financeront la recherche qui sauve des vies.

Rich Mingus, hardi démarcheur de Delta, en Colombie-Britannique, nous transporte dans les coulisses du Mois du cœur en nous ouvrant son journal de l’an dernier. Vous verrez que ses photos laissent imaginer qu’il n’a pas à affronter le froid et la neige de la même manière que nos bénévoles ailleurs au pays!

À titre de capitaine d’équipe, Rich dirige un groupe de dix démarcheurs dans la ville de Delta. Chacun mène sa campagne de porte en porte et en ligne. Cette année, l’équipe espère amasser 4 500 $

 

Jour 1 :
Le soleil brille et je suis fin prêt à me lancer. À ma première journée de porte-à-porte, j’ai perdu deux insignes de bénévole. J’ai dû emprunter celui d’un autre démarcheur et l’épingler à l’intérieur de ma trousse pour qu’il demeure visible, mais bien en place.

Jour 2 :
J’ai rencontré un autre survivant des maladies du cœur, comme moi. Chaque année, il fait un don à la Fondation par la poste. Nous avons passé une bonne demi-heure à échanger des histoires sur les interventions rendues possibles grâce à la Fondation et sans lesquelles nous ne serions pas là aujourd’hui.

 

Ce paillasson m’a tellement fait rire que je suis revenu le prendre en photo le lendemain. J’aurais dû m’en douter : personne n’a répondu à la porte!

Jour 5 :
C’est samedi. J’ai fait du porte-à-porte pendant deux heures pour ne récolter que 35 $. Malgré cette déception, je me console, car j’ai eu l’occasion de rencontrer beaucoup de personnes intéressantes tout en faisant une bonne marche pour le cœur. D’ailleurs, chaque pas me rapproche du prochain don. J’ai également eu la chance de convaincre une dame de se joindre à notre équipe de démarcheurs l’an prochain!

 

Aujourd’hui, je sors mon arme secrète : ma petite-fille Hana, que je n’aurais jamais connue si je n’avais pas subi l’intervention qui m’a sauvé la vie, il y a dix ans. Sans avoir à en dire plus, nous avions récolté 200 $ en 90 minutes!

En vérité, ma maison se trouvait sur notre parcours. Lorsque nous sommes arrivés chez moi, j’ai donné généreusement. La plupart des démarcheurs font un don, car nous croyons fermement au bien-fondé de notre cause.

 

<p>Méfiez-vous des enfants, pas du chien!</p>
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Méfiez-vous des enfants, pas du chien!

 

Jour 8 :
Voici un écriteau qui m’a fait sourire. Mon petit-fils de 11 ans aussi l’a bien aimé, car il connaît les enfants qui habitent cette maison!

 

Jour 11 :
En plus de faire du porte-à-porte, je récolte des dons en ligne. Voici la photo que j’insère dans les courriels de sollicitation que j’envoie à mes amis et à ma famille.
La possibilité de faire un don en ligne est utile pour certaines personnes que je rencontre. Par exemple, à une maison, le propriétaire n’avait pas d’argent sur lui. Je lui ai expliqué comment faire un don en ligne et, quand je suis rentré chez moi, j’avais reçu 75 $ de sa part sur ma page de collecte.

Jour 12 :
Quand on m’a ouvert à cette maison, j’ai demandé à parler à l’« aimable personne ». J’ai eu de la chance, car la dame m’a répondu : « Oui, c’est bien moi! »
À une autre maison, un homme m’a ouvert en criant « Sors d’ici, imbécile! » Je me suis dépêché à rebrousser chemin, puis il m’a dit : « Non, pas vous! Ce stupide chien essaye toujours de rentrer chez moi. » Ouf!

Jour 14 :
Hana et moi avons fait un dernier tour des maisons où nous n’avions pas eu de réponse. Nous nous sommes bien amusés, en plus d’amasser 80 $!

 

Pour terminer, voici une photo de moi en pleine randonnée dans un sentier des prés Cavell du Parc national Jasper, l’été dernier. Sans les traitements mis au point par les chercheurs subventionnés par la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC, je n’aurais jamais été capable de vivre cette aventure.

C’est la raison pour laquelle je continuerai de faire du porte-à-porte, et c’est la preuve que vos dons ont un véritable impact.