Le programme de mieux-être de Cœur + AVC combat l’hypertension

Les partenariats et l’innovation ont produit des résultats matériels et mesurables, et ont permis d’adapter le programme pendant la pandémie

Toronto – Près de 4 600 personnes risquant de développer de l’hypertension ont participé à un programme de mieux-être novateur offert par Cœur + AVC et axé sur l’activité physique, l’alimentation saine et la gestion du stress. Un suivi effectué auprès d’un solide échantillon de plus de 1 000 participants a révélé que le programme a dépassé son objectif d’arrêter l’augmentation de leur pression artérielle, qui a plutôt connu une baisse moyenne de 4,4 points, une diminution significative. 

Sans intervention, la moitié des personnes atteintes de préhypertension (pression artérielle systolique entre 121 et 139) pourraient faire de l’hypertension dans les cinq ans. L’hypertension artérielle est le plus important facteur de risque associé à l’AVC et un des principaux facteurs de risque associés aux maladies du cœur. Chaque année, au pays, plus de 66 000 personnes succombent à une maladie du cœur ou à un AVC. 

« Nous sommes ravis de ces résultats : le contrôle de la pression artérielle sauve des vies, mais il est difficile de changer les comportements pour y parvenir, déclare Doug Roth, chef de la direction de Cœur + AVC. Nous avons examiné les meilleures preuves, réuni les bons partenaires et nous sommes appuyés sur un mécanisme de financement novateur; tout cela nous a permis de fournir aux participants le soutien, les connaissances et les outils nécessaires pour effectuer des changements sains. »

Le programme s’adressait aux personnes de 40 ans et plus atteintes de préhypertension et qui ne prenaient pas de médicaments pour la pression artérielle. Les participants avaient accès à un conseiller en santé personnel, à un nutritionniste dans un magasin Loblaws, à une adhésion de deux mois au YMCA, à une plateforme en ligne pour suivre leurs progrès et obtenir des informations utiles, en plus de points PC Optimum en prime chez Pharmaprix pour les inciter à adopter de saines habitudes de vie. Le programme, qui a été lancé en 2018 et s’est terminé à l’automne 2020, a réuni des participants de tout l’Ontario et de la Colombie-Britannique, ainsi que de Saskatoon.  

« Mes petits-enfants me donnent une raison de vivre. J’aime jouer et courir avec eux au parc, mais il faut être en santé pour arriver à les suivre! Action-Réaction nous encourage à prendre vraiment soin de notre santé et à contrôler notre tension artérielle. Le programme a été une source d’inspiration pour moi », raconte Mohinder Grover, 71 ans, de Toronto.  

Cependant, la pandémie de COVID-19 a soulevé des difficultés dans la phase finale du programme, notamment en raison de l’impossibilité d’avoir des interactions en personne. L’équipe du programme Action-Réaction a rapidement délaissé le recrutement de nouveaux participants pour se concentrer sur les participants déjà inscrits. 

« Une fois la pandémie arrivée, nous avons dû nous adapter rapidement pour maintenir l’engagement et le soutien des participants depuis la sécurité et le confort de leur foyer, explique M. Roth. Nous avons travaillé avec nos partenaires pour assurer une transition en douceur vers un programme entièrement virtuel et offrir davantage de soutien. Par exemple, lorsque les participants ne pouvaient plus se rendre dans une pharmacie pour faire vérifier leur pression artérielle, nous avons envoyé 500 tensiomètres approuvés pour qu’ils puissent le faire chez eux. Le YMCA a aussi lancé des cours d’exercices virtuels pour encourager les gens à continuer à bouger. » 

D’ailleurs, le programme Action-Réaction a été lancé en collaboration avec des investisseurs privés, le gouvernement (Agence de santé publique du Canada [ASPC]), MaRS, et des partenaires privés et communautaires (Compagnies Loblaws Limitée, le YMCA et d’autres). Il a été financé selon un modèle novateur appelé « obligations à impact social ». Des investisseurs privés fournissent le capital initial pour l’élaboration et la mise en œuvre du programme, puis ils sont remboursés avec des subventions du gouvernement si le programme est une réussite. Fort du succès d’Action-Réaction, Cœur + AVC souhaite travailler avec d’autres partenaires et bailleurs de fonds pour proposer des initiatives de santé innovantes susceptibles d’améliorer la santé de la population.

« Il existe de nombreux programmes communautaires qui pourraient aider les Canadiens, mais qui ne reçoivent pas de financement. Avec Cœur + AVC, nous avons réussi à démontrer comment l’investissement à impact social peut compléter le financement public et philanthropique et générer des retombées positives », explique Adam Jagelewski, directeur du Centre d’investissement d’impact MaRS. Nous avons conçu un modèle efficace pour les futurs partenariats et programmes. »

Les investisseurs du programme Action-Réaction recevront donc un retour de plus de 7 % sur leur investissement collectif initial de 3,4 millions de dollars puisque le programme a dépassé son objectif de maintien ou de diminution de la pression artérielle des participants entre leur séance initiale et leur séance de suivi six mois après, et puisque 4 579 participants se sont inscrits au programme. L’objectif initial était de 7 000 inscriptions, mais le recrutement a dû être interrompu prématurément en raison de la pandémie.

À propos de Cœur + AVC

La vie. Ne passez pas à côté. C’est pour cette raison qu’il faut combattre l’hypertension et que Cœur + AVC mène la lutte contre les maladies du cœur et l’AVC. Nous devons propulser les prochaines découvertes médicales afin que les gens au pays ne passent pas à côté de moments précieux. Ensemble, nous travaillons à prévenir les maladies, à sauver des vies et à promouvoir le rétablissement grâce à la recherche, à la promotion de la santé et aux politiques publiques. 

Personne-ressource de Cœur + AVC pour les médias

Stephanie Lawrence
Stephanie.Lawrence@heartandstroke.ca
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