Les liens en chiffres

Faits tirés du bulletin (Dé)connexions : Des liens insoupçonnés posent un risque

Prévalence
  • Au pays, 9 personnes sur 10 présentent au moins un facteur de risque de trouble cardiaque, d’AVC, ou de déficit cognitif d’origine vasculaire. 
  • Toutes les 5 minutes, une personne meurt d’une maladie du cœur, d’un AVC ou d’un déficit cognitif d’origine vasculaire. 
    • Ces statistiques dépassent celles d’autres maladies; un tiers de plus de personnes meurent d’une de ces affections que de tous les cancers réunis.
  • Soulignons que 91 524 personnes au pays sont mortes d’une maladie du cœur, d’un AVC ou d’un déficit cognitif d’origine vasculaire en 2016.
Hospitalisations de 2007 à 2017
  • Au pays, 2,6 millions de personnes ont été hospitalisées pour au moins un trouble cardiaque, cérébral ou cognitif.
  • Plus de 1 hospitalisation sur 10 au Canada concerne les maladies du cœur, l’AVC et les déficits cognitifs d’origine vasculaire.
  • De toutes personnes admises à l’hôpital pour une maladie du cœur, un AVC ou un déficit cognitif d’origine vasculaire (1 515 256), jusqu’à 40 % (2 personnes sur 5, soit 620 143 personnes) l’ont été de nouveau au moins une fois pour un épisode similaire ou connexe.
    • Parmi les personnes atteintes d’une valvulopathie, plus de 30 % sont retournées à l’hôpital pour une FA (fibrillation auriculaire).
    • Un tiers des personnes atteintes d’une valvulopathie ont auparavant été hospitalisées pour une insuffisance cardiaque.
    • Des personnes aux prises avec un déficit cognitif d’origine vasculaire, 21 % ont déjà été hospitalisées pour un AVC.
  • Une personne sur cinq a été admise deux fois à l’hôpital, et une sur cinq l’a été au moins trois fois pour de nouvelles affections liées à une maladie du cœur ou à l’AVC.
  • Aussi, le nombre d’hospitalisations pour ces affections est en hausse. Les augmentations les plus importantes concernaient les cardiopathies structurelles (50 %), les problèmes relatifs aux déficits cognitifs d’origine vasculaire (35 %) et l’insuffisance cardiaque (25 %).
    • Le vieillissement de la population est un facteur contribuant à ces données.
    • Ces affections se manifestent à un âge précoce, touchant de plus en plus de personnes dans la trentaine, la quarantaine et la cinquantaine.
Impact du déficit cognitif d’origine vasculaire
  • Les personnes atteintes d’un déficit cognitif d’origine vasculaire présentent un risque accru de 68 % de subir un AVC mortel. 
  • Les personnes ayant subi un AVC sont 2,2 fois plus susceptibles de souffrir d’un déficit cognitif d’origine vasculaire.
  • Les personnes atteintes d’insuffisance cardiaque sont 2,6 fois plus sujettes à souffrir d’un déficit cognitif d’origine vasculaire. 
  • Les personnes atteintes de FA sont 1,4 fois plus susceptibles de souffrir d’un déficit cognitif d’origine vasculaire.
  • Les personnes atteintes d’une valvulopathie présentent un risque accru de 25 % d’avoir un déficit cognitif d’origine vasculaire.
  • Une cardiopathie congénitale peut tripler le risque d’apparition précoce de déficits cognitifs d’origine vasculaire (avant 65 ans) et en augmenter de 30 % le risque d’apparition tardive.
Répercussions chez les femmes
  • Les femmes atteintes d’insuffisance cardiaque présentent un risque 6 fois plus grand de souffrir de FA – soit 25 % plus élevé que celui des hommes.
  • Les femmes sont touchées de façon disproportionnée par l’AVC : 45 % plus de femmes que d’hommes meurent d’un AVC et puisqu’elles vivent plus longtemps, un plus grand nombre d’entre elles vivent avec les séquelles.
  • Celles qui sont atteintes d’une valvulopathie présentent un risque 3 fois plus grand de souffrir de FA – soit 50 % plus élevé que celui des hommes.
  • En 2016, 12 % plus de femmes que d’hommes sont mortes d’une maladie du cœur, d’un AVC ou d’un déficit cognitif d’origine vasculaire. 
  • En 2016, les femmes étaient 2 fois plus nombreuses que les hommes à mourir d’un déficit cognitif d’origine vasculaire.
Coût
  • Le fardeau des maladies du cœur, de l’AVC et des déficits cognitifs d’origine vasculaire sur le système de soins de santé est déjà énorme. Les maladies cardiovasculaires sont les plus coûteuses au pays, représentant 21,2 milliards de dollars en coûts directs (médicaux) et indirects (pertes de revenus).
  • De son côté, l’AVC coûte 3,6 milliards annuellement à l’économie en services médicaux, en hospitalisations, en perte de salaire et en baisse de productivité.
  • Le total des coûts directs et indirects de la démence s’élève à 33 milliards de dollars par année, un montant qui sera de 293 milliards par année d’ici 2040.

Les liens entre les maladies du cœur, l’AVC et les déficits cognitifs d’origine vasculaire ont un impact important sur l’économie. Par exemple, les coûts pour soigner un patient ayant subi un AVC avec FA sont considérablement plus élevés que ceux pour un patient ayant subi un AVC sans FA.