Reconnaître les signes de l’AVC m’a sauvé la vie

VITE permet de reconnaître un AVC; ces survivants en sont la preuve vivante.
Jose Boudreault et Louis-Philippe Rivard

Josée Boudreault, animatrice de radio montréalaise, a été victime d’un AVC. Heureusement, son conjoint Louis-Philippe Rivard savait quoi faire.

Meri Griffiths, 62 ans, ne pouvait plus parler. Alors que ses paroles devenaient inintelligibles, sa fille Keri-Lee tentait frénétiquement de comprendre ce qu’elle essayait de lui dire. « C’était comme si elle revenait d’une visite chez le dentiste et qu’elle avait la bouche pleine d’ouate », se remémore Keri-Lee.

C’est à ce moment que Keri-Lee s’est souvenue d’une publicité sur les signes de l’AVC qu’elle avait vue à la télévision. Un trouble de la parole était l’un des signes. Elle a composé le 9-1-1.

Le simple fait de reconnaître un AVC peut littéralement sauver une vie. Il suffit d’apprendre l’acronyme VITE : quatre lettres faciles à retenir qui pourraient sauver la vie d’un être cher.

Dans le cas de Meri Griffiths, l’intervention rapide de sa fille lui a permis de se rétablir complètement; quatre mois après son AVC en juillet 2015, elle a repris son poste d’infirmière à Aldergrove, en Colombie-Britannique.

« Voir de ses propres yeux une personne qu’on aime, subir un AVC est une horrible expérience, explique Keri-Lee. Mais, ça m’a rassurée de savoir quoi faire. »

Grâce à la campagne VITE, de plus en plus de gens partout au pays sont en mesure de reconnaître les signes de l’AVC, et de plus en plus de vies sont sauvées. En voici quelques-unes :

Josée Boudreault

C’est en juillet dernier, lors de la première nuit de ses vacances familiales, que Josée Boudreault, animatrice de radio montréalaise et conférencière, a réveillé son conjoint, Louis-Philippe Rivard, parce qu’elle ne se sentait pas bien. Il a rapidement constaté que le visage de Josée était affaissé, qu’elle avait de la difficulté à parler, et que son côté droit était paralysé. Il a immédiatement reconnu les symptômes décrits dans la publicité VITE de Cœur + AVC. Les ambulanciers sont arrivés à l’hôtel peu après son appel au 9-1-1.

 

Rita Frost

Nancy Smith, de Calgary, se rendait chez sa mère, Rita. Pendant qu’elle conduisait, elle a entendu une publicité à la radio, dans laquelle le chanteur Alan Frew, survivant d’un AVC, décrivait les signes VITE. « Elle habite à moins de cinq minutes de chez moi. Quelles étaient les chances que je l’entende? », se souvient-elle. Dès qu’elle s’est rendu compte que sa mère avait de la difficulté à parler, elle a composé le 9-1-1. « Elle s’en est très bien tirée. Impossible de deviner qu’elle a subi un AVC. »

Lee Anne Gaudet

Après avoir regardé la publicité sur les signes de l’AVC, Lee Anne Gaudet, une résidente de Saskatoon âgée de 44 ans, a dit à son mari : « Si jamais ça m’arrive, tu dois appeler le 9-1-1. » Cinq jours plus tard, c’est exactement ce qu’il a dû faire. « Si je n’avais pas vu la publicité, si mon mari n’avait pas appelé le 9-1-1 immédiatement, je ne serais pas ici pour vous raconter mon histoire, témoigne Lee Anne. J’espère que le fait que je m’en sois sortie inspirera plus de gens à apprendre les signes qui pourraient sauver une vie. »

 

Sarah-Ann Duchesne

Après avoir vu la campagne VITE à la télévision, Sarah-Ann Duchesne, une Montréalaise de 27 ans, a mémorisé les quatre lettres qui lui sauveraient la vie lors d’un séjour de camping. « J’ai réussi à dire à mon copain que je faisais un AVC, raconte-t-elle. Je ne pouvais pas croire que ça m’arrivait à un si jeune âge. »

 

Tom Blackmore 

Lorsque Tom Blackmore, de Toronto, s’est mis à perdre l’équilibre et à avoir une vision trouble, il s’est dit que ce n’était sûrement que l’effet secondaire d’une blessure qu’il avait subie récemment. Sa femme, Jane, quant à elle, avait vu la publicité sur les signes de l’AVC et savait que ça pouvait être grave. Elle a appelé le 9-1-1, et l’AVC de Tom a été traité avec succès à l’aide du t-PA, un médicament qui dissout les caillots sanguins.

 

 

Lorraine Gallant

Lorraine Gallant, une résidente de l’Île-du-Prince-Édouard âgée de 80 ans, doit sa vie à sa petite-fille Amy, qui a pu reconnaître les signes de l’AVC grâce à la campagne VITE. « Amy n’arrêtait pas de répéter que sa grand-mère était comme l’homme qu’elle avait vu à la télé », se souvient Lorraine, qui veut que la campagne soit vue par tout le monde. « Cette publicité pourrait vous donner les outils pour sauver une vie. »