« J’ignorais que j’étais en train de faire un AVC. »

À l’époque, j’ignorais que j’étais en train de faire un AVC. Je ne savais pas du tout ce que c’était. Deux heures après avoir frappé le ballon avec ma tête lors d’une partie de soccer, je participais à une soirée de jeux de société avec des amis. C’était à mon tour de jouer à Taboo. Je me suis levé et, soudain, j’ai senti une faiblesse dans ma jambe gauche. Je me suis rassis peu après. Je savais que quelque chose n’allait pas. Après avoir essayé d’appeler ma famille, ma main gauche s’est affaiblie et j’ai échappé mon téléphone. Mes amis ont paniqué quand ils ont vu que mon visage s’affaissait. L’un d’eux a appelé le 9-1-1, mais je me suis évanoui en route vers l’hôpital à cause de la douleur que je ressentais. J’ai dû subir une craniotomie décompressive pour libérer la pression qui s’accumulait dans ma tête. Mon côté gauche était paralysé.

Aujourd’hui, je fonctionne avec une seule main et mon réflexe de marche n’est plus aussi automatique. J’ai également perdu la vue de mon œil gauche. J’ai encore besoin d’aide pour m’habiller, par exemple pour boutonner mes chemises ou nouer mes lacets. Je me considère comme guéri à 75 %. Comme il est rare d’avoir une deuxième chance, je fais beaucoup d’efforts pour être en meilleure forme physique que je ne l’étais avant mon AVC.

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