Communiqué de presse : Measha Brueggergosman s’engage dans la campagne pour les femmes de Cœur + AVC

Après avoir frôlé la mort à deux reprises, la célèbre chanteuse d’opéra vise à combler le fossé en recherche

TORONTO -  Il y a dix ans s’amorçait l’éprouvant combat contre les maladies du cœur de la célèbre chanteuse d’opéra canadienne Measha Brueggergosman. Après avoir frôlé la mort à deux reprises, elle s’est jointe à Cœur + AVC pour faire la promotion de la #Listerouge, une campagne de sensibilisation et de collecte de fonds pour la recherche sur la santé des femmes. Les maladies du cœur et l’AVC sont les principales causes de mort prématurée chez les femmes au pays.

En 2009, alors que la chanteuse était dans un restaurant de la Ville reine avant une séance de répétition avec l’Orchestre symphonique de Toronto, elle a ressenti une pression à la base de sa gorge et des picotements aux extrémités. Tandis qu’elle cherchait sa carte santé, ses jambes se sont dérobées sous elle. Quelqu’un a composé le 9-1-1.  

« Je suis chanceuse d’être encore en vie, a confié Mme Brueggergosman à Cœur + AVC. Après une nuit à l’hôpital, on m’a renvoyée à la maison avec des médicaments pour l’hypertension artérielle et un rendez-vous pour une IRM trois jours plus tard. Si j’avais attendu aussi longtemps, je ne serais plus de ce monde. » 

Se sentant toujours mal, Mme Brueggergosman a consulté son médecin de famille le lendemain, qui l’a renvoyée à l’hôpital et a demandé à ce qu’elle subisse son IRM sur-le-champ. L’imagerie a montré une rupture de l’aorte, et Mme Brueggergosman a dû être opérée d’urgence.

Dix ans plus tard, après une série de concerts avec l’Orchestre philharmonique de Calgary, Mme Brueggergosman s’est réveillée avec une douleur thoracique. Deux IRM ont montré que ses artères étaient obstruées à 80 %. Cette fois-ci, sa survie dépendait d’un double pontage.

À peine quatre mois plus tard, Mme Brueggergosman se produit de nouveau et est maintenant la nouvelle ambassadrice et porte-parole de Cœur + AVC. Sa voix envoûtante pourra être entendue dans une publicité télévisée de la fondation. De plus, des images et des vidéos percutantes réunissant l’ambassadrice et d’autres femmes ayant une expérience vécue des maladies du cœur et de l’AVC constitueront le fondement de cette nouvelle nouvelle campagne.  

« J’admire depuis longtemps le travail accompli par Cœur + AVC. Nous devons en savoir plus sur le cœur et le cerveau des femmes. Il n’y a simplement pas assez de recherches qui portent sur ce sujet », souligne Mme Brueggergosman. 

« Les femmes ne sont différentes des hommes, et pourtant, les deux tiers des études cliniques sur les maladies du cœur et l’AVC portent sur les hommes », affirme Cindy Yip, directrice de l’information, de la gestion du savoir et du programme sur les maladies du cœur, à Cœur + AVC. « Trop de femmes meurent parce que la différence entre le cœur et le cerveau des femmes et ceux des hommes n’est pas entièrement comprise. Nous ne pouvons pas nous attendre à ce que les spécialistes et les autres professionnels de la santé connaissent tous les signes des maladies du cœur et de l’AVC chez les femmes si la recherche ne les reconnaît pas d’abord. » 

Lorsqu’il est question des maladies du cœur et de l’AVC, les femmes demeurent sous-représentées en recherche, elles reçoivent des diagnostics erronés et des traitements inadéquats, elles sont peu sensibilisées et elles manquent de soutien.

Voici ce qui a été accompli au cours des trois dernières années grâce aux efforts de Cœur + AVC en matière de santé des femmes :

  • Le financement du travail de 15 chercheurs qui est axé sur la santé cardiaque et cérébrale des femmes.
  • La demande que tous les projets de recherche financés par Cœur + AVC s’appuient sur l’analyse comparative et le rapport fondés sur le sexe et le genre – en seulement trois ans, de 2016 au début de 2019, le pourcentage de projets financés s’appuyant sur ce principe est passé de 59 à 76 %. La fondation prévoit d’atteindre 100 % d’ici la fin de l’année. Elle encourage fortement les autres bailleurs de fonds du secteur de la santé à faire de même.
  • Le financement et la création d’un réseau national de recherche composé de scientifiques et de personnes ayant une expérience vécue des maladies du cœur et de l’AVC, afin de faire progresser les connaissances sur la santé cardiaque et cérébrale des femmes.
Ce qu’il reste à apprendre

Le fossé en recherche s’explique par le manque de données importantes au sujet de l’impact des différences entre le cœur et le cerveau des femmes et ceux des hommes. Voici quelques exemples :

  • Le cœur et les artères des femmes sont plus petits, et la plaque se forme autrement.
  • En cas de crise cardiaque, les femmes peuvent manifester des symptômes différents.
  • En cas d’accident ischémique transitoire (AIT, ou mini-AVC), les symptômes des femmes peuvent aussi être différents.

Aussi, il est crucial de comprendre pourquoi certaines maladies ont des répercussions plus graves chez les femmes:

  • L’an dernier, 45 % plus de femmes que hommes au pays sont mortes des suites d’un AVC.
  • Les femmes ayant subi un AVC ont des séquelles plus importantes que celles des hommes et atteignent un niveau de bien-être physique et psychologique plus faible.
  • Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à succomber à une crise cardiaque et plus susceptibles d’en subir une deuxième.

Finalement, certains risques sont spécifiques au corps et à la vie des femmes.

  • La grossesse, la ménopause et les changements hormonaux augmentent les risques chez les femmes.
  • Les différences liées au genre, par exemple un statut socioéconomique inférieur, ont aussi des répercussions sur la santé des femmes.

Pour plus d’information sur la campagne sur la santé des femmes et pour vous joindre à la #Listerouge, visitez le www.coeuretavc.ca

À propos de Cœur + AVC

La vie. Ne passez pas à côté. C’est pour cette raison que Cœur + AVC mène la lutte contre les maladies du cœur et l’AVC. Nous devons propulser les prochaines découvertes médicales afin que les gens au pays ne passent pas à côté de moments précieux. Ensemble, nous prévenons les maladies, préservons la vie et favorisons le rétablissement grâce à la recherche, la promotion de la santé et des politiques publiques. 

Personne-ressource

Maryse Bégin
Gestionnaire, Communications, Québec
Fondation des maladies du cœur et de l’AVC
514 871-8038, poste 20232
Maryse.Begin@coeuretavc.ca