Un AVC survient lorsque le flux sanguin vers une partie ou une autre du cerveau rencontre un obstacle. Cette interruption cause des dommages aux cellules cérébrales, qui ne peuvent pas être réparées ou remplacées. Les séquelles de l’AVC dépendent de la partie du cerveau qui a subi des dommages et de l’étendue de ceux-ci.
Certains traitements qui aident à minimiser les séquelles d’un AVC ne sont efficaces que s’ils sont administrés dans des délais précis. Par exemple, les médicaments pouvant dissoudre les caillots sanguins (thrombolytiques) qui sont indiqués chez les personnes dont l’AVC a été causé par un caillot doivent être administrés dans les quatre heures et demie qui suivent l’apparition des symptômes. C’est la raison pour laquelle il est si important de connaître les signes de l’AVC et de composer immédiatement le 9-1-1. Ne conduisez pas : une ambulance s’assurera de vous emmener à l’hôpital le mieux adapté pour traiter l’AVC.
L’AVC ischémique
La majorité des AVC surviennent lorsqu’un caillot de sang bouche un vaisseau sanguin du cerveau. Il s’agit de l’AVC ischémique.
L’occlusion découle parfois de la présence d’une plaque qui se forme sur la paroi interne d’une artère. Des lipides et des globules sanguins se collent à la plaque et font grossir l’occlusion, ou caillot. Peu à peu, l’épaississement s’aggrave au point de bloquer la circulation sanguine.
Le caillot se forme parfois dans une artère du cerveau. Il peut aussi se former dans une artère d’une autre partie du corps et se déplacer jusqu’au cerveau.
L’accident ischémique transitoire
Un accident ischémique transitoire (AIT) est causé par un petit caillot qui bloque temporairement une artère. L’AIT et l’AVC ischémique mineur s’inscrivent dans un continuum. Les symptômes de l’AIT disparaissent complètement dans les 24 heures (généralement dans l’heure qui suit). Si les symptômes persistent après 24 heures, il s’agit alors d’un AVC, et non d’un AIT. L’AIT peut être un signe avant-coureur d’AVC. Il s’agit d’une urgence médicale qui nécessite un appel au 9-1-1 ou au numéro local des services d’urgence. N’attendez pas. En savoir plus.
L’AVC hémorragique
L’AVC hémorragique survient lorsqu’il y a une rupture d’une artère dans le cerveau. L’interruption du flux sanguin peut entraîner la mort des cellules cérébrales et provoquer des lésions au cerveau.
L’hypertension artérielle fragilise les artères au fil des années. Il s’agit d’une cause fréquente d’AVC hémorragique. Des parties fragilisées des artères, appelées anévrismes, se dilatent parfois démesurément et finissent par se rompre.
Thrombose veineuse cérébrale (TVC)
La TVC est causée par la formation d’un caillot sanguin obstruant une veine qui achemine du sang en provenance du cerveau. Une TVC symptomatique, c’est-à-dire associée à des symptômes neurologiques, est une urgence médicale.Il est difficile de diagnostiquer la TVC, car les symptômes diffèrent des signes les plus courants de l’AVC (VITE – Visage, Incapacité, Trouble de la parole, Extrême urgence). En premier lieu, les personnes ayant reçu un diagnostic de TVC ou chez qui l’on suspecte une TVC doivent se soumettre de toute urgence à un examen de neuro-imagerie et à une évaluation clinique appropriés.
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter l’infographie sur la thrombose veineuse cérébrale
Les autres causes
Très rarement, une affection sous-jacente comme une tumeur, une infection ou un gonflement du cerveau découlant d’un accident ou d’une maladie peuvent entraîner un AVC. Certaines personnes naissent avec des anomalies des artères qui risquent de causer un AVC à l’âge adulte.
Quelle incidence l’AVC peut-il avoir sur mon corps?
Les séquelles de l’AVC varient d’une personne à l’autre. Elles
sont faibles, modérées ou sévères. La gravité dépend de facteurs comme :
- le type d’AVC (ischémique ou hémorragique);
- l’hémisphère du cerveau dans lequel l’AVC s’est produit (gauche ou droit);
- les régions du cerveau qui ont été atteintes par l’AVC;
- l’étendue de la région endommagée du cerveau;
- les fonctions du corps que contrôle cette région;
- la durée de l’interruption du flux sanguin dans la partie du cerveau concernée