John Vipond, qui vit avec les séquelles d’un AVC, et son épouse, Barb.

AVC

La promesse d’un père

John Vipond a passé un an en réadaptation après un AVC pour vivre un moment inoubliable.

Une intervention révolutionnaire a sauvé la vie de John Vipond après son AVC. Il a toutefois dû réapprendre à marcher… et à faire bien d’autres choses qu’il tenait pour acquises. L’AVC a changé sa vie à jamais, mais il s’est lancé un défi audacieux par amour pour sa fille.

John montre fièrement son permis de conduire.

John lorsqu’il a récupéré son permis de conduire.

John et le Dr Michael Hill.

John et le Dr Michael Hill, dont la recherche a contribué à sauver la vie de John.

Le 21 juin 2025, John Vipond a accompagné sa fille jusqu’à l’autel, un événement riche en émotions, et aussi marquant pour le père que la fille. Tout juste un an auparavant, John a subi un AVC ischémique majeur qui a laissé le côté gauche de son corps paralysé.

Tout a commencé le matin du 23 juin 2024. « J’étais attablé avec mon épouse, Barb, se souvient John. Je dessinais sur une feuille le plan des travaux que je voulais effectuer à la maison. Tout à coup, mes mains ont cessé de fonctionner. »

Barb a immédiatement reconnu les signes de l’AVC. Elle lui a demandé de lever les bras. Constatant qu’il n’en était pas capable, elle a composé le 9-1-1. En quelques minutes, le personnel paramédical a transporté John au Lakeridge Health, l’hôpital le plus près d’Oshawa, leur ville natale. Sur place, on lui a administré un médicament pouvant dissoudre les caillots sanguins. Comme ce traitement n’a pas fonctionné, John a été transféré à l’Hôpital St. Michael, à Toronto, pour y subir une thrombectomie endovasculaire d’urgence afin de retirer le caillot et rétablir la circulation du sang dans son cerveau.

Après six jours à l’Hôpital St. Michael, John est retourné à l’hôpital Lakeridge Health pour sa réadaptation, car il était toujours paralysé d’un côté. L’équipe de réadaptation l’a encouragé à se fixer des objectifs. Son premier? « Pouvoir manger un hamburger de chez Harvey’s! », se souvient Barb. « John a eu une sonde d’alimentation pendant un mois. »

Son objectif le plus important était bien voyant au tableau : « Accompagner ma fille jusqu’à l’autel. »

« J’étais toujours prêt à relever un défi et je savais que je ferais tout en mon pouvoir pour aller mieux », se confie John. Chaque jour, il a exécuté divers exercices et mouvements avec les thérapeutes du centre d’entraînement physique. Barb se souvient de l’espoir qu’elle a ressenti lorsqu’elle a vu son mari pousser un panier d’épicerie pendant une séance. « Cela m’a procuré tellement de joie! C’était le premier signe qu’il était sur la voie du rétablissement. »

Après trois mois à l’hôpital et d’innombrables heures de réadaptation, John pouvait marcher à nouveau. « Je suis un homme déterminé, explique John. Si je me concentre sur un objectif qui me tient à cœur, je vais l’atteindre! »

Ainsi, ces quelques pas au mariage de sa fille allaient au-delà de la cérémonie; ils étaient le résultat d’une grande détermination et de plusieurs mois de travail acharné avec son équipe médicale.

Depuis, John a célébré une foule d’autres victoires. Tout récemment, son aptitude à la conduite a été évaluée et il a pu ravoir son permis de conduire, et retrouver son autonomie (Barb aussi d’ailleurs). Il a également repris le travail à temps partiel comme conseiller indépendant. Maintenant, il rêve de repartir en croisière avec son épouse et de bâtir une maison sur la terre qu’il a achetée avec elle.

Je suis un homme déterminé. Si je me concentre sur un objectif qui me tient à cœur, je vais l’atteindre!
John Vipond

John explique comment il s’épanouit après avoir subi un AVC.

Barb et John sont reconnaissants des progrès de ce dernier et sont fiers d’avoir pu participer à la vidéo de Cœur + AVC pour faire une surprise au Dr Hill, lequel a codirigé la recherche sur le traitement qui a rendu toutes ces victoires possibles.

Barb revient sur le parcours de rétablissement de John : « Oui, c’est long, mais il faut être patient et se concentrer sur tout le chemin parcouru. C’est une nouvelle vie avec laquelle il faut apprendre à composer. »

Image de scan du cerveau

AVC : réussir l’impossible

Le Dr Michael Hill, professeur de neurologie, s’est attaqué aux formes d’AVC les plus graves, qu’on croyait impossibles à traiter. Grâce aux avancées réalisées par son équipe et lui en matière de thrombectomie endovasculaire, une personne qui subit un AVC ischémique en 2025 n’est plus automatiquement condamnée à mourir ni à perdre son autonomie. Aujourd’hui, beaucoup de gens vivant avec les séquelles d’un AVC peuvent retourner au travail, mener une vie active et partager des moments importants avec leurs êtres chers.

Découvrez ses recherches

Dr Michael Hill, chercheur subventionné par Cœur + AVC
Les recherches du Dr Hill ont permis de radicalement diminuer le nombre de décès liés à l’AVC, et de donner l’espoir de mener une vie bien remplie aux personnes qui en subissent un.
Autrefois, l’AVC était considéré comme impossible à traiter. Le Dr Hill a contribué aux progrès de la thrombectomie endovasculaire, et a donné de l’espoir aux personnes qui subissent un AVC ischémique.
Donner
Donald Mumby vit avec les séquelles d’un AVC

Un traitement novateur a aidé Donald à retrouver son autonomie après un AVC à 26 ans.

Melissa vit avec les séquelles d’un AVC

Melissa avait 28 ans lorsqu’elle a subi un AVC. Grâce aux avancées de la recherche, elle a terminé ses études universitaires et travaille maintenant dans le domaine de ses rêves.

John Vipond en compagnie de son épouse, Barb.

Le souhait de John est devenu réalité : il a pu conduire sa fille à l’autel grâce à un traitement révolutionnaire de l’AVC.

NNatalie Scott Chin, qui vit avec les séquelles d’un AVC, à la remise des diplômes de sa fille, Jaya.

La thrombectomie endovasculaire a permis à Natalie d’écrire de nouveaux chapitres de sa vie : elle a publié un livre pour enfants, repris l’enseignement et assisté à la graduation de sa fille.

 
Mark Friesen vit avec les séquelles d’un AVC

Mark peut à nouveau prendre son élan sur les parcours de golf et faire de la moto tout-terrain grâce à un traitement avant-gardiste de l’AVC.

Amanda vit avec les séquelles d’un AVC

La plus importante victoire d’Amanda, qui s’est rétablie d’un AVC grâce à un traitement de pointe, ne concernait pas son corps : c’était de revoir ses enfants et de les reconnaître à nouveau.