Donald Mumby vit avec les séquelles d’un AVC

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Donald Mumby franchit une étape majeure dans son rétablissement après un AVC

Après s’être rétabli d’un AVC qu’il a subi à 26 ans, Donald Mumby se prépare à emménager dans son propre condo, et à retrouver l’autonomie qu’il pensait avoir perdue à jamais.

Donald prend la pose à l’extérieur, à côté d’un arbre.

Donald profite de la vie à l’extérieur.

Donald consulte son téléphone en sirotant un jus, assis dehors sur un banc.

Après avoir subi un AVC, Donald était déterminé à mener de nouveau une vie bien remplie.

Le 11 juin 2021, dans sa chambre d’une résidence universitaire, Donald Mumby s’est senti faible, étourdi et désorienté à son réveil. Il s’est dit qu’il avait peut-être contracté un virus intestinal. Lorsque ses symptômes ont commencé à s’aggraver, il est sorti dans le couloir, où ses jambes se sont soudainement dérobées sous lui. Il ne se souvient pas de ce qui s’est passé ensuite : une ambulance l’a transporté à l’hôpital le plus près, à Pembroke, en Ontario.
À 26 ans, Donald subissait un AVC ischémique.

Les médecins ont diagnostiqué une thrombose de l’artère basilaire et l’ont rapidement transféré au Campus Civic de l’Hôpital d’Ottawa pour un traitement d’urgence. C’est là qu’une équipe a réalisé une thrombectomie endovasculaire, une intervention de pointe qui a permis de rétablir la circulation du sang vers le côté droit de son cerveau, de lui sauver la vie et d’empêcher la survenue d’autres lésions.

Néanmoins, pendant les jours qui ont suivi, Donald ne pouvait pas parler ni penser avec clarté. Il ne pouvait pas marcher, et il était aveugle. À l’Hôpital Bruyère, il a consacré un mois à sa réadaptation afin d’acquérir de nouveau les capacités fonctionnelles de base avec des ergothérapeutes, des orthophonistes, des physiothérapeutes, et beaucoup de détermination.

« J’ai vécu beaucoup de hauts et de bas, c’est une épreuve difficile à surmonter sur le plan mental », affirme Donald. 

Lentement, mais sûrement, et avec du travail acharné, il s’est rétabli. Après sa réadaptation, Donald est retourné vivre avec sa famille, qui l’a aidé à accomplir ses activités quotidiennes, telles que faire l’épicerie et le ménage et se présenter à ses rendez-vous. Au fil des mois, il est passé d’un fauteuil roulant à un déambulateur, puis à une canne. Aujourd’hui, il se déplace sans aide. Il peut aussi parler clairement et sa vision s’est grandement améliorée.

Donald a tout de même dû s’habituer à vivre avec une légère aphasie, un trouble qui provoque des difficultés à s’exprimer, à comprendre les autres, à lire ou à écrire. Il a retrouvé un sentiment d’utilité en obtenant un emploi dans un nouveau domaine et en faisant du bénévolat. 

« Retourner au travail, retrouver ma dextérité, être capable de parler clairement… toutes ces petites victoires s’additionnent. Elles me permettent de ne plus seulement penser à tout ce que je rate, et de recommencer à vivre. » 

Je pense que l’étape la plus importante depuis mon AVC est de retrouver mon autonomie.
Donald Mumby

Récemment, Donald a participé à une vidéo dans le cadre d’une campagne de Cœur + AVC, dans laquelle il joue le rôle d’un intervieweur. L’objectif était de surprendre le Dr Michael Hill, un des médecins qui ont mené des recherches révolutionnaires sur la thrombectomie endovasculaire dans le traitement de l’AVC, et qui ont montré à d’autres médecins partout dans le monde comment réaliser cette intervention.

Donald entrevoit désormais l’avenir avec optimisme. Il se prépare à emménager dans son propre condo d’ici la fin de l’année.

« Je pense que l’étape la plus importante depuis mon AVC, déclare-t-il, est de retrouver mon autonomie. »

Image de scan du cerveau

AVC : réussir l’impossible

Le Dr Michael Hill, professeur de neurologie, s’est attaqué aux formes d’AVC les plus graves, qu’on croyait impossibles à traiter. Grâce aux avancées réalisées par son équipe et lui en matière de thrombectomie endovasculaire, une personne qui subit un AVC ischémique en 2025 n’est plus automatiquement condamnée à mourir ni à perdre son autonomie. Aujourd’hui, beaucoup de gens vivant avec les séquelles d’un AVC peuvent retourner au travail, mener une vie active et partager des moments importants avec leurs êtres chers.

Découvrez ses recherches

Dr Michael Hill, chercheur subventionné par Cœur + AVC
Les recherches du Dr Hill ont permis de radicalement diminuer le nombre de décès liés à l’AVC, et de donner l’espoir de mener une vie bien remplie aux personnes qui en subissent un.
Autrefois, l’AVC était considéré comme impossible à traiter. Le Dr Hill a contribué aux progrès de la thrombectomie endovasculaire, et a donné de l’espoir aux personnes qui subissent un AVC ischémique.
Donner
Donald Mumby vit avec les séquelles d’un AVC

Un traitement novateur a aidé Donald à retrouver son autonomie après un AVC à 26 ans.

Melissa vit avec les séquelles d’un AVC

Melissa avait 28 ans lorsqu’elle a subi un AVC. Grâce aux avancées de la recherche, elle a terminé ses études universitaires et travaille maintenant dans le domaine de ses rêves.

John Vipond en compagnie de son épouse, Barb.

Le souhait de John est devenu réalité : il a pu conduire sa fille à l’autel grâce à un traitement révolutionnaire de l’AVC.

NNatalie Scott Chin, qui vit avec les séquelles d’un AVC, à la remise des diplômes de sa fille, Jaya.

La thrombectomie endovasculaire a permis à Natalie d’écrire de nouveaux chapitres de sa vie : elle a publié un livre pour enfants, repris l’enseignement et assisté à la graduation de sa fille.

 
Mark Friesen vit avec les séquelles d’un AVC

Mark peut à nouveau prendre son élan sur les parcours de golf et faire de la moto tout-terrain grâce à un traitement avant-gardiste de l’AVC.

Amanda vit avec les séquelles d’un AVC

La plus importante victoire d’Amanda, qui s’est rétablie d’un AVC grâce à un traitement de pointe, ne concernait pas son corps : c’était de revoir ses enfants et de les reconnaître à nouveau.