La ménopause est un processus biologique qui marque la fin des années de fécondité – et des menstruations – chez une femme. Avant la ménopause, et surtout durant celle-ci, les femmes subissent des changements hormonaux et produisent moins d’œstrogène et de progestérone. Ces changements peuvent avoir une incidence sur les plans émotionnel et physique.
La ménopause est considérée comme la période « post-procréation ». Certaines femmes peuvent se sentir soulagées ou sereines face à cette transition vers une nouvelle étape de leur vie, alors que d’autres peuvent être aux prises avec une variété de symptômes désagréables, comme des bouffées de chaleur, des troubles du sommeil, de la douleur lors des relations sexuelles et une dépression.
Pendant les années de fécondité, le corps produit plus d’œstrogène. Lors de la transition vers la ménopause, la production d’œstrogène diminue et le risque d’affections cardiaques et d’AVC augmente. Ce risque est plus élevé chez les femmes qui atteignent la ménopause à un âge précoce (avant 45 ans).
Les femmes ménopausées peuvent présenter les signes et symptômes suivants :
- bouffées de chaleur;
- ranspiration intense;
- troubles du sommeil;
- tension artérielle plus élevée;
- hausse du taux de mauvais cholestérol (LDL);
- hausse du taux de graisses (triglycérides);
- baisse du taux de bon cholestérol (HDL);
- accumulation de graisse dans l’abdomen.
Une remarque sur l’hormonothérapie ménopausique
L’hormonothérapie ménopausique, aussi appelée « traitement hormonal substitutif (THS) », pourrait réduire le risque d’affections cardiaques et d’AVC après la ménopause. Le moment auquel l’hormonothérapie ménopausique est instaurée influe sur l’efficacité de cette dernière à réduire les risques : on observe les plus grands bienfaits dans les dix années qui suivent la ménopause. L’hormonothérapie ménopausique n’est généralement pas conseillée chez les femmes qui sont déjà atteintes d’une affection cardiaque ou qui ont déjà subi un AVC. Des recherches sur le sujet sont en cours.
